L’ ALLIANCE MUSICALE fut fondée à Maisons en 1869 par Joseph-René LAFLEUR (1812-1874), violoniste avant de devenir luthier puis éditeur de musique, qui excella, comme son père, dans la fabrication d’archets très réputés.

 Le choix du terme « Alliance » n’était pas sans intérêt. Il permettait en effet, comme c’était d’ailleurs l’usage en France dès le milieu du XIXe siècle, de réunir plusieurs activités musicales : un orphéon (à l’origine chant choral), une fanfare (avec l’apparition des cuivres), une école de musique, un orchestre d’harmonie… ou bien de favoriser le regroupement de formations musicales voisines. En 1862, Maisons-sur-Seine comptait 2 200 habitants.

 L’Orphéon de Maisons vit le jour en 1858 : adultes et jeunes élèves chantaient à l’occasion des concerts de la Sainte-Cécile, patronne des musiciens, le 15 août pour la fête de l’Empereur. En 1863, une fanfare Mesnil-Carrières et Maisons avec constitution de statuts vint renforcer l’Orphéon qui dépérissait. S’agissait-il de la future Alliance Musicale ?

L’ALLIANCE MUSICALE de MAISONS-LAFFITTE et du MESNIL-LE-ROI est aujourd’hui la plus ancienne des sociétés locales.

Depuis 1869, 11 présidents se sont succédé :

Joseph-René LAFLEUR (de 1869 à 1874)

Nicolas KARREN (de 1885 à 1904)

Léon MARTIN (de 1904 à 1920)

Jules PETHOUD (de 1920 à 1925)

Henri CHAPPELIN (de 1925 à 1946)

Joseph GUIHEUX (de 1946 à 1954)

Pierre PIOLET (de 1954 à 1960)

Pierre DUPRES, maire (de 1960 à 1997)

Henri BLAIN (de 1998 à 2007)

Michel ALBERT (de 2007 à 2013)

Philippe SOL (de 2013 à 2021)

Gilles MONNIN (depuis 2021)

Le rôle, l’implication et la compétence des directeurs musicaux ont été essentiels pour et dans la vie de l’ALLIANCE. Parmi les 19 directeurs, on peut citer : Albert MERIGOT, Louis RAIMBAULT, Mr DUPAQUIER,  Léonard MARSENGO, Arthur BUISSON, Charles MARIANI, Georges FOSSIER, Robert LUTZ, Jean-Louis CARON, Tristan CLEDAT, Olivier SERGENT et Eric GESLAND.

De nombreux mansonniens et mesnilois, hommes et femmes de toute origine, de toute formation, de tout âge, ou provenant des communes voisines, firent partie de cette société, souvent de génération en génération.